lettre aux députés et sénateurs

Publié le par Angélique

Bonjour,

Nous avons le plaisir d'innaugurer nos articles en vous mettant en ligne le courrier que nous avons adressé à tous nos députés (330) ainsi que tous nos sénateurs (577) de France, mais aussi au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre de l'économie des finances et de l'industrie ainsi qu'à ses délégués, sans oublier les présidents des parties politiques, en recommandée avec accusé de réception.

Peut être en avez-vous entendu parler dans les journaux, à la radio ou bien à la télévision.

A ce jour, nous avons reçu beaucoup de réponses à notre lettre, et nous espérons qu'il y aura une réforme de l'ISF.

Si vous souhaitez adhérer à notre association, il vous suffit de nous adresser votre règlement de 20€ (valable pour une adhésion de 1 an) à l'adresse indiquée en première page de ce blog.

Nous tenons également à vous signaler qu'une réunion d'information sera organisé le 11 juillet prochain à Saint Martin de Ré (17410) à la salle des fêtes, concernant l'évolution du dossier sur la réforme de l'ISF.

Vous pouvez également nous envoyer via notre adresse e-mail vos soutiens, vos témoignages ...

A très bientôt

Courrier adressé aux députés et sénateurs ...

Fait à Saint Martin de Ré,

                                                                            Le 13 juin 2005

 

 

          Monsieur Le Sénateur,

 

          L’association que j’ai l’honneur de présider depuis 2002, l’A.D.H.I.R (Association de Défense des Habitants de l’Ile de Ré), m’a donné pour mission d’obtenir une réforme de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), compte tenu des conséquences dramatiques qu’a l’ISF pour les classes moyennes, qui sont parfois obligées de vendre pour payer l’impôt.

 

          D’autres organismes s’associent à notre action, comme l’UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière) qui regroupe 200.000 adhérents, l’Association des Contribuables Associés qui représente 150.000 adhérents, et aussi l’Association Droit Aux Racines.

 

 

LE CONSTAT

 

          Le caractère injuste et les effets néfastes sur le plan économique de l’ISF sont connus de tous, notamment depuis le rapport du Sénateur Philippe MARINI en 2004.

 

          Aujourd’hui, l’immobilisme n’est plus de mise pour les raisons suivantes :

 

          - De 1997 à 2003, le nombre de redevables à l’ISF (souvent de condition "modeste") a augmenté de 67,5%, passant de 179.000 foyers à 300.000 ; et de 2003 à 2004, l’augmentation du nombre de redevables est de 30.000.

          Cela s’explique essentiellement par la hausse des prix de l’immobilier, l’ISF taxant surtout les immeubles.

          Parallèlement, l’évasion fiscale des grandes fortunes et autres capitaines d’industrie est parfaitement organisée, notamment par le biais de l’exonération des biens professionnels.

 

-         L’ISF frappe indifféremment les éléments productifs et improductifs du patrimoine.

Ainsi, pour les patrimoines composés de résidences dont le redevable se réserve l’usage, l’impôt exigible en numéraire doit être prélevé sur un "revenu" qui n’est que de simple jouissance. De plus, bon nombre de personnes qui s’acquittent de l’ISF ne sont pas assujetties à l’impôt sur le revenu.

  

-         Le tarif de l’impôt est calculé par foyer fiscal, pénalisant ainsi sans raison les couples mariés ou pacsés.

 

-         L’impôt de solidarité sur la fortune présente souvent un caractère confiscatoire, la charge fiscale globale pouvant être supérieure au rendement du patrimoine, du fait du "plafonnement du plafonnement" introduit par le Gouvernement JUPPE, qui permet de prélever plus de 85% des revenus du contribuable.

 

-         En cas de démembrement de propriété, l’usufruitier d’un immeuble non loué est souvent dans l’incapacité de payer sans vendre, mais il ne peut non plus vendre sans l’accord du (ou des) nu-propriétaires.

 

 

 

LES PROPOSITIONS

 

          A défaut de suppression de l’ISF, la réforme devrait donc :

 

-         relever le barème de base de 732.000€ à 1.500.000€ compte tenu de la pression foncière ;

 

-         exonérer d’ISF les biens improductifs de revenus et la résidence principale ;

 

-         tenir compte de la situation de famille par un système de quotient familial, en attribuant une part à chaque membre du foyer fiscal, le tarif de l’ISF étant fixé pour une part ;

 

-         supprimer le plafonnement du plafonnement, qui constitue une puissante incitation à la délocalisation fiscale ;

 

-         rétablir l’équilibre pour les biens grevés d’usufruit, en imposant dans le patrimoine de l’usufruitier la seule valeur de l’usufruit (et non la pleine propriété).

 

 

***************

 

          Nos associations ont pris la décision de lutter contre l’ISF, sachant qu’il ne peut y avoir deux poids deux mesures, non seulement au regard du peuple français mais également au regard du peuple européen.

 

          On peut en effet s’interroger sur la conformité de l’ISF à la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

 

          Et contrairement au Danemark, à l’Allemagne et aux Pays-Bas qui l’ont supprimé, la France, pays fondateur de l’Europe, reste un des rares Etats à maintenir cet impôt, et à l’alourdir …

 

          Un consensus de la société civile s’étant établi pour la réforme de cet impôt, nous demandons, forts de la représentativité massive de nos associations (plus de 500.000 personnes) la suppression de cet impôt ou, à défaut, sa réforme en profondeur.

          A défaut, nos élites ne devront pas s’étonner que le peuple, redevable de cet impôt, manifeste ouvertement son mécontentement (ce qui a été fait lors du dernier référendum).

 

          En vous remerciant de bien vouloir nous communiquer vos propositions, nous vous prions, Monsieur le Sénateur, de recevoir l’expression de nos sincères salutations, au nom des associations que nous représentons, et de tous ceux qui rejoignent notre combat en considérant que celui-ci est fondé.

 

 

 

 

Le Président de l’A.D.H.I.R, Valérie CONSTANCIN

Pour l’UNPI, Le Président, Jean PERRIN

Pour l’association des Contribuables Associés, La Porte-parole, Benoîte TAFFIN

Pour l’association Droit Aux Racines, Le Président, Henri DUMAS

 

Publié dans adhir

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L
<br /> quand on devient riche même malgré soi on n'a pas à se plaindre surtout à notre époque ou d'autres vivent dans la misère.Un peu de décence quand même.<br />
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G
Rejoignez le groupe facebook pour la suppression de l'ISFhttp://www.facebook.com/group.php?gid=14245450300
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