Communiqué

Publié le par Angélique

Bonjour,

Afin de mieux connaître notre association et les démarches entreprises concernant le dossier sur la réforme de l'ISF, vous trouverez ci-dessous un petit communiqué :

ADHIR contre ISF

Ou comment 10 villages d’irréductibles Rétais

dérangent les plus hautes instances de l’Etat !...

 

 

Créée en 1982, l’A.D.H.I.R., depuis cette date, n’a cessé de défendre l’île de Ré et ce qui en fait sa première richesse : ses habitants.

 

Il y a un plus de deux ans, l’ADHIR s’est attelée au dossier de l’ISF ; cet impôt inique, coûteux pour le contribuable, fabuleux accélérateur de la particule « argent français » vers l’étranger, et qui maintenant met en péril la vie de bons nombres d’habitants de l’île de Ré et d’autres provinces. Pour rester dans la lignée du titre de cet article, nous pourrions haranguer notre parlement d’un « rendons aux Rétais ce qui appartient aux Rétais », ou plutôt, ce qui ne va bientôt plus leur appartenir !...

 

En effet, l’ISF n’ayant subit depuis sa mise en place, aucune indexation sur l’évolution des prix de l’immobilier, nombreux Rétais se retrouvent à payer cet impôt, alors même qu’il ne sont pas redevables de l’impôt sur le revenu, et ce, par le simple fait de posséder leur petite maison avec un jardin en centre du village !

 

Comment peut on décemment demandé à cet ostréiculteur qui touche 900€ de retraite par mois, soit 10800€ par an, de s’acquitter au titre de l’ISF d’environ 5500€ - vendre ? Mais pour aller où ? Quitter son île qui l’a vu naître ? Certains vendent hélas, attisant un peu plus les convoitises spéculatrices de découpages parcellaires vidant ainsi, peu à peu, l’essence même de ce terroir et faisant partir ses enfants…

 

De ce triste constat, l’ADHIR en a fait une bataille qui l’a menée au gré des flots des « valses » des ministres de l’économie. Après Monsieur MER, Monsieur SARKOZY, Monsieur GUEMARD, et maintenant Monsieur BRETON, qui, tour à tour, et par des courriers « forts courtois » ont esquivé le problème, on ne peut que constater que l’amer Elyséen ne veut se parer d’échafaudages, comme notre bon vieux clocher d’Ars actuellement, et par là même entamer des travaux de réforme de cet impôt.

 

          ADHIR, ma sœur rétaise ne voyant rien venir, décida de porter sur la place publique ce débat en alertant la presse. Début 2005, la presse locale et nationale, les chaînes de télévision commencent doucement à s’intéresser à ces irréductibles Rétais. Le message fut rapidement répandu et perdure maintenant depuis environ 6 mois : Le Phare de Ré, Libération, Le Monde, Le Figaro et tant d’autres, mais aussi TF1, France 2, France 3, LCI, furent nos relais.

 

          Sur les bureaux de Bercy, Matignon, de l’Elysée, les coupures de presse en guise de cartes postales et les extraits des journaux télévisés, petits films des dernières vacances sur l’île se sont amoncelés et ont tout naturellement dérangés – surtout en pleine campagne européenne !

 

          Le cabinet du ministre des finances était enfin prêt à recevoir l’ADHIR.

 

          L'ADHIR a été reçue le 23 mai dernier par le directeur de cabinet ainsi que les collaborateurs proches du ministre délégué en charge du budget, Monsieur Jean-François COPE.

 

          Ce rendez-vous a duré plus de 3 heures, au terme duquel les collaborateurs du ministre ont reconnu qu'une réforme de l'ISF s'imposait, que l'ébauche de celle-ci était d'ailleurs prête mais qu'au plus haut niveau de l'Etat il y avait un blocage.

 

          Le ministère de l'économie et des finances a pris l'engagement à notre égard de réintervenir auprès de l'Elysée et de Matignon par le biais d'une note.

 

          L'ADHIR attend toujours aujourd'hui le retour de celles-ci.

 

          Les représentants de l'ADHIR ont ensuite été reçus au Sénat par Monsieur Philippe MARINI, sénateur, rapporteur général de la commission des finances.

 

          Monsieur MARINI nous a fait savoir que la commission des finances était favorable à une réforme de l'ISF, lui-même ayant fait un rapport très détaillé dans ce sens en juin 2004, et nous a assuré de son soutien comme nous l'avons assuré du notre pour obtenir cette réforme.

 

          L'ADHIR a rencontré à nouveau Monsieur Philippe MARINI au Sénat lors de la lecture de la déclaration de politique générale du nouveau Premier Ministre, Monsieur DE VILLEPIN, le mercredi 8 juin 2005.

 

          Parallèlement, l'ADHIR ayant soulevé un problème national, qui ne fait pas que toucher les rétais, s'est vu renforcer dans sa position par l'adhésion à notre combat d'un nombre impression de citoyens venu de toutes les régions de France.

 

          L'ADHIR a également reçu mandat de trois autres associations afin de mener le combat pour la réforme de l'ISF au nom de tous. Ces associations sont l'UNPI (Union Nationale pour la Propriété Immobilière), plus de 200000 adhérents, les contribuables associés, 150000 adhérents, l'association pour le Droit aux Racines, 1000 adhérents.

 

          L'ADHIR fort aujourd'hui de plus de 350000 adhérents, enfin écouté, vient d’adresser un courrier aux parlementaires (577 députés et 330 sénateurs), en recommandé avec accusé réception, les informant de la volonté de voir ouvrir le débat sur l’ISF et d’engager sa réforme.

 

       A ce jour, nous recevons les réponses des parlementaires à ce courrier, qui manifestement, quelque soit leur couleur politique, sont favorables à la réforme.

 

          Les représentants de l'ADHIR informent ses adhérents que dans la continuité des démarches menées pour la réforme de l'ISF, rendez-vous a été pris le mercredi 29 juin à 16h dans les salons de l'Assemblée Nationale avec les députés afin de les informer de l'apropos de nos démarches, et de recueillir les décisions que les députés vont prendre afin que le Parlement légifère sur la réforme que tous les français appellent de leurs vœux.

 

          L’ADHIR organisera le lundi 11 juillet à 18h une réunion d’information publique à la salle municipale de Saint Martin de Ré afin de tenir informer ses adhérents et tous ceux qui veulent les rejoindre de l'évolution du dossier de l'ISF.

 

Ne doutant pas que notre démarche aboutisse, venez nombreux nous rejoindre ;

En vous souhaitant une très bonne lecture du courrier adressé à nos parlementaires,

 

Pour le conseil d'Administration de l'ADHIR,

Le Président

Valérie CONSTANCIN

Publié dans adhir

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B
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J
Je suis d'accord avec vous mais a combien est le prix du metre carre du terrain agricole sur l'ile de ré? Est ce que ce dernier a aussi augmenté.Merci
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Y
je ne comprend pas bien votre combat.Il serait plus légitime de proposer une loi qui autoriserait une personne attachée à son terroir et propriétaire de terrains à prendre l'engagement de ne pas les vendre plus cher que du terrain agricole, et ce pendant 100 ans... fini les problèmes d'ISF...  mieux vaut etre savetier que financier ...
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V
Je pense que le nom d'Impôt de solidarité sur la fortune n'est pas approprié, ce devrait être "Impôt pour le démantèlement du patrimoine des Français moyen". Cela va dans le sens des financiers de notre monde qui n'hésitent à appauvrir le train de vie et le patrimoine des classes moyennes, sans parler des ménages beaucoup plus pauvres, pour enrichir encore plus de très grosses fortunes. De plus je n'ai pas l'impression que cet impôt dit de solidarité aide à la solidarité... Pour elle, entre autres, nous payons l'impôt sur le revenu et les cotisations sociales dont le montant est assez proportionnel aux montant des gains, cela me parait plus logique qu'un impôt sur des immobilisations qui, pour les classes moyennes, ne rapportent aucun revenu mais souvent représentent des dépenses. Si l'augmentation de l'immobilier continue au même rythme que ces dernières années, mais comment vont faire les ménages propriétaires de leur résidence principale dans les grandes agglomérations pour payer l'ISF? Faudra-t-il qu'ils vendent une pièce, une chambre par exemple? Pourtant quand ils ont acheté leur revenu permettait l'achat et d'y vivre, alors on les aura spolié.
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2
Bravo pour votre action! J'en parle dans mon blog.<br /> Mais je crois qu'il faut aller plus loin que de changer l'assiette de l'ISF. Il faut le supprimer et supprimer aussi quelques cadeaux empoisonnés de l'Etat. Car s'il est facile de demander de payer moins d'impôts pour soi, il est plus difficile de demander que d'autres paient moins d'impôts et encore plus rare qu'on en tire les conséquences en termes de dépenses (privatiser le pont qui relie l'ile de Ré à la Côte et accepter le risque que les tarifs grimpent, par exemple ).<br />  
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